fragments

Dans une superbe robe noire de taille empire, le port de tête orgueilleux, perchée sur de splendides déraisons, elle dégringole de la grève vers l’horizon rosé, fondant elle et mes espoirs fragiles dans le parfait coloris du souvenir. Aux abords de la...

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Il y avait des nuages comme de gros coussins en plumes qui me donnaient envie de partir en rêve. À quelle heure devais-je commencer à vivre ? Il était encore tôt. Le matin était frais et doux, le ciel comme je l’aime en hiver, d’un bleu violacé tendre....

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12/04/11 Dans le ventre, tu as le sang de ton pays, et dans ton désir tu as encore la pourpre qui gêne. Je pense aux mille Julia, Soemia, Moesa, Domnia, et celles dont le nom n'est pas sorti du prénom, est resté dans la grande ombre du prénom. Je pense...

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Je retrouve une robe neuve dans une valise du fond du placard. Elle est belle. Son tissu tout de suite me séduit. Je retourne l’étiquette : « Ce vêtement est fabriqué au Népal, a été réalisé de manière artisanale. Nous vous conseillons de laver séparément...

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assiégés nous étions assiégés et c’était sans déplaisir mais depuis nous nous sommes tristement acquittés de bien des espérances déjà quelques mois avant toi je ne croyais plus trop en la franchise des mots émiettés çà et là disposés en appâts pour jeunes...

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je me souviens du chemin de nos deux voix de banlieue en banlieue en bord de saison la nuit toi à ta fenêtre grande ouverte allongé sur le lit au centre de la chambre avec des livres tout autour sur les étagères moi assise à mon balcon avec devant les...

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Un crayon bien taillé pique chroniquement le bras de la fille mal taillée. Mine de plomb. La mine de rien qui fait mal. Avisée, à fleur de lame aiguisée, elle se mine en haut pour oublier qu’un étage plus bas, ça bat de l’aile, ça jongle comme un pied,...

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Ce jour est proche. Ils sont tous deux au bord du souvenir et désirent plus que tout avancer. La mer lentement rétrécit. À portée de main se tient l’homme fascinant. Bientôt il sera près d’elle et désarmée elle devra lui raconter son histoire. Il viendra...

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Mon amour je ne te laisse pas. Pardonne-moi d’être si loin de ta détresse. Je voudrais être ta douce consolation et il y a des jours où je ne me sens plus à la hauteur. Tu sais, moi je n’ai jamais fugué en vrai, il ne me manquait ni l’envie ni le courage,...

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Le jour. Il y a des balcons. Cages dorées d’où un regard boomerang s’élance et revient avec comme une encoche à chaque rencontre. Blessé. Le jour. Il y a le charivari de la rue. Un cortège de silhouettes quelconques, inquiétantes. Seule la nuit console....

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